Le grand marais du Yeun-elez

"Sant Mikael vras oar en tu dampech youc'hal ar bleizi du."

Le grand Saint Michel sait la manière d' empêcher les loups noirs de hurler (les "bleizi du" étaient des mécréants échapper de l' Enfer pour se réincarner dans la peau des loups,des loups- garou.)

 

Mintin abred on bet va-unan

’Kichen chapelig Sant-Mikael

ha tro-war-dro ar vrumenn

a stanke din prenestr ar bed.

Avel ebet war gern an duchenn

na trouz ebet ’oa tro-war-dro

ar balan sonn er vrumenn

ha war ar brug perlez ar glav.

Prennet e oa dor ar chapelig

met sant Mikael ’oa ket chalet

ha ni hon-daou er vrumenn

da ganañ brav ’oamp ’n em lakaet.

Mikael ha me da vat o kanañ

ur gwerz diwar-benn an arme

soudarded dall er vrumenn

e pep korn ar menez Are.

Met ouzh an oabl an heol a save

ken splann ha ’vit ar wech kentañ

hag ur wech sa’et ar vrumenn

n’oa ’met deñved war ar menez.

Youenn Gwernig

https://www.youtube.com/watch?v=RR_qD__xZso

http://ville-brasparts.forum-actif.net/t474-le-pillaouer-de-loqueffret

http://www.dailymotion.com/video/xneu7w_ensemble-choral-du-bout-du-monde-tuchenn-mikael_music

Eured ven" ou "La Noce de Pierres

 

Torgenn Sant Mikael ou Tuchenn Sant Michael

Le mont Saint-Michel de Brasparts (Ar menez- Kronan,)  La montagne de Cernunos

Eured ven" ou "La Noce de Pierres

Berrien , la paroisse dont  faisait partie Huelgoat,serait Vorganium ,la capitale des Osismes de la Gaule indépendante , non Carhaix, tout proche.  L'origine du nom Vorganium viendrait  de vorgan =  la gorge ,le gouffre  .Le V primitif gaulois a évolué en B pour Berrien .

Le gouffre d' Huelgoat aurait donné son nom à la capitale des Osismes. Il est la porte des enfers ou le puît sacré des celtes, comme est aussi Forc'han ce village de Brennilis ,l' autre porte des Enfers des marais du Yeun-Elez qui sur l'emplacement de la centrale nucléaire  désaffectée. Le nom de Forc'han (le V ici a évolué avec le temps en F)  serait aussi un Vorganium.

On peut , partant du site ,voir dans TREDUDON  un composé de tre(v) "" hameau"" puis ,ultérieurement ,subdivision d'une paroisse , et de -dunon ,forme mutée de tudon -, d'une racine #tut -"" montagne "", ce qui fait de TREDUDON "" le hameau de la montagne   ( Jean-Marie Plonnéis) Il dit aussi  que, dans tous les noms de lieux contenant un élément tre (v) ,celui-ci n'a pas systématiquement le sens de trève ;d'une variante atone " vallée"

 Étrange cette explication ""dunon""  c'est aussi  le nom ancien du gouffre du Diable  on le trouve dans "Plandonen"  (Don en breton veut dire en français profond ,le Gouffre en breton c'est aussi Toull don)  Le roc'h Trédudon et le roc'h ar  Feunteun  sont  bien  sur la ligne de crêtes désertiques des landes du bassin versant de la rivière  du  Huelgoat ( Huelgoat était un lieu-dit de la grande paroisse de  Berrien comme Botmeur,Locmaria-Berrien et La Feuillée cédée a  la Commanderie de l'ordre de Saint Jean de Jérusalem  au XIIème siècle ).

Roc'h -Trévézel "roche de la vallée de l' ELEZ , des anges " et non pas rocher de la trève.      Comme pour  le Roc'h-Trédudon " le rocher de la vallée du Toull-don .

 

Hommes des tourbières : le mystère des momies naturelles

c’est l’endroit où le corps a été retrouvé qui intrigue le plus les chercheurs : Croghan Hill. Ce site frontalier était en effet celui où l’on couronnait autrefois les rois Irlandais. A cette époque, l’Irlande était divisée en une multitude de « Tuathas », des petits clans qui se faisaient sans cesse la guerre. Les tourbières, difficiles d’accès, dangereuses, formaient souvent des frontières naturelles entre les territoires de ces clans.Les archéologues sont convaincus qu’il existe un lien entre frontières, tourbières, et l’homme d’Old Croghan. Pour en avoir le cœur net, ils s’intéressent à ce que l’on appelle « l’énigme Irlandaise » : des centaines d’objets retrouvés dans les tourbières d’Irlande, et dont la présence reste inexpliquée à ce jour. Parmi les théories qui ont été formulées pour tenter de solutionner ce mystère, la plus vraisemblable est celle de présents déposés pour célébrer un couronnement. Les archéologues ont ainsi retrouvé des roues de chariot, des armes, symboles de la puissance du roi, des plats et des récipients alimentaires, ainsi que de la nourriture, notamment de grosses mottes de beurre qui faisaient certainement office d'offrandes.D’après les textes Irlandais anciens, le roi était responsable de la fertilité des terres. Son couronnement donnait ainsi lieu à des épousailles symboliques avec la déesse de la fertilité pour garantir la prospérité du royaume. Mais si les récoltes étaient mauvaises, cela signifiait qu’il avait échoué dans sa mission. Partant de cette base, les archéologues ont formulé une hypothèse audacieuse : l’homme d’Old Croghan pourrait être un roi déchu, renversé par son peuple et sacrifié à la déesse qu’il avait déçue. Après sa mort, le nouveau roi aurait fait disperser sa tête et ses jambes le long d’une ancienne frontière. Ce rituel avait probablement pour but d’honorer la déesse de la terre mais aussi de marquer le territoire du nouveau monarque, à la fois dans ce monde et dans l’Au-delà. Les tourbières étaient en effet considérées comme des lieux de passage entre le monde des vivants et celui des morts ; en y déposant des offrandes les hommes de l’âge du fer pensaient ainsi pouvoir communiquer directement avec le monde des esprits. Cette hypothèse est renforcée par la présence de lésions étranges dans les restes du torse de l’homme d’Old Croghan. Des cordelettes d’osier tressé ont été passées dans son avant-bras ; en extrapolant, les archéologues pensent qu’elles ont pu servir à attacher symboliquement le roi déchu, protégeant ainsi le royaume de son influence néfaste. Un dernier détail donne encore plus de poids à ces explications : au temps de l’âge de fer, sucer les tétons d’un roi constituait un geste d’allégeance, or ceux de l’homme d’Old Croghan ont été tranchés, comme si ses bourreaux avaient voulu s’assurer qu’il ne serait plus jamais roi, ni dans ce monde, ni dans l’Au-delà.

La légende de Tadig koz,

 

Connue sous de multiples noms (« Le chien noir de Lenn ar Youdig ».) est la plus connue.  a été transcrite par Anatole Le Braz dans La légende de la mort. C'est la description de la manière dont les âmes des trépassés ayant eu une""mauvaise vie"", revenaient hanter leur ancienne maison ; pour que cela cesse, il fallait faire un exorcisme (une « conjuration ») et faire passer l'âme du fantôme dans le corps d'un chien noir. Dès cet instant commençait pour le prêtre du village du décédé un long chemin de presbytère en presbytère, depuis Bégard, près du  Menez-Bre, dans la variante décrite par Anatole Le Braz, pour aboutir chez  le  recteur de Commana ; au coucher du soleil, le prêtre, devait entrer dans le marais du Yeun Elez et exerorciser le chien noir qui disparaissait alors dans les flammes dans les profondeurs du Yen-Elez.

Le troisième jour, vers midi, il entrait chez le recteur de Commana, tout là-haut, là-haut, dans les monts d’Arez. Sauf votre respect, Monsieur le recteur, voici un chien..C’était la treizième ou quinzième fois qu’il prononçait cette phrase. Il en était arrivé à la débiter du ton piteux dont un mendiant implore l’aumône.Le recteur de Commana l’interrompit . Je sais, je sais. Fais-toi servir un verre de cidre à la cuisine. Il faudra que tu sois en état, ce tantôt, de me donner un bon coup de main, car la bête n’a pas l’air commode. Si c’est pour me débarrasser d’elle, enfin, s’écria Jobic, n’ayez pas peur, je vous vaudrai un homme !— Tiens-toi prêt dès que je te ferai signe. Mais il faut attendre le coucher du soleil...— A la bonne heure, pensa Jobic Ann Dréz, voilà un langage que je comprends.Il n’y comprenait pas grand’chose, à vrai dire, sinon que le plus dur restait à faire, mais aussi que, cela fait, il serait libre.Au coucher du soleil, il s’entendit héler par le recteur.Celui-ci avait revêtu son surplis et passé son étole.— Allons ! dit-il. Surtout, prends garde que l’animal ne t’échappe. Nous serions perdus l’un et l’autre !— Soyez tranquille ! répondit Jobic Ann Dréz, en assujettissant la corde à son poignet, solidement.Les voilà partis tous les trois ; le recteur marchait devant, puis venait Jobic, et, derrière lui, le chien.Ils allaient à une grande montagne sombre [213], bien plus haute et plus sauvage que le Ménez-Bré. Tout à l’entour la terre était noire. Il n’y avait là ni herbe, ni lande, ni bruyère.Arrivé au pied de la montagne, le recteur s’arrêta un instant :— Nous entrons dans le Ieun Elez (le marais des roseaux), dit-il à Jobic. Quoi que tu entendes, ne détourne pas la tête. Il y va de ta vie en ce monde et de ton salut dans l’autre. Tu tiens bien l’animal au moins ?— Oui, oui, Monsieur le recteur.Le lieu où ils cheminaient maintenant était triste, triste ! C’était la désolation de la désolation. Une bouillie de terre noire détrempée dans de l’eau noire [214].— Ceci doit être le vestibule de l’enfer, se disait Jobic-Ann-Dréz.On ne fut pas plus tôt dans ces fondrières que le chien se mit à hurler lamentablement et à se débattre avec frénésie.Mais Jobic tenait bon .Plus on avançait, plus la maudite bête faisait de bonds et poussait de iou !... iou !. Elle tirait tellement sur la corde que Jobic en avait les poings tout ensanglantés.N’importe ! il tenait bon.Cependant, on avait atteint le milieu du Ieun Elez— Attention ! murmura le recteur à l’oreille de Jobic.Il marcha au chien, et, comme celui-ci se dressait pour le mordre, houp ! avec une dextérité merveilleuse il lui passa son étole au cou.

La bête eut un cri de douleur atroce, épouvantable.— Vite ! à plat ventre et la face contre terre ! commanda le recteur à Jobic, en prêchant d’exemple.A peine Jobic Ann Dréz s’était-il prosterné, qu’il entendit le bruit d’un corps qui tombe à l’eau. Et aussitôt ce furent des sifflements, des détonations, tout un vacarme enfin ! On eût juré que le marais était en feu .Cela dura bien une demi-heure. Puis tout rentra dans le calme. Le recteur de Commana dit alors à Jobic Ann Dréz :— Retourne maintenant sur tes pas. Mais ne manque point de t’arrêter dans chacun des presbytères où tu es entré en venant. A chaque recteur tu diras : « Votre commission est faite. ».....


 

http://fr.wikisource.org/wiki/La_L%C3%A9gende_de_la_mort_en_Basse-Bretagne/Texte_entier#LE071

collectoin personnelle

 

Le  groupe  de la Vierge et deux femmes soutiennent le Christ

Cette représentation de la Piéta est fascinante et emblématique: saint Jean l' androgyne n' y figure pas avec la Vierge et Marie Madeleine mais c'est une sainte qui l'a remplacé sur le calvaire de l' enclos  de l'église Notre-Dame et Saint-Tugen  de BRASPARTS.

Jean Moulin  le sous-préfet de Chateaulin vers 1932 s'est inspiré de cette Piéta.

Jean Moulin (1899-1943)Piéta céramique HB. Pastel Musée des beaux-arts de Quimper

 L'une des deux statues de l 'Ankou de l' ossuaire de l'église Notre-Dame et Saint-Tugen  de BRASPARTS

Ses attributs  la faux et le pic