Le peulven du Cloitre vers 1900
Le nom français menhir c'est Théophile Malo Corret de la Tour d'Auvergne qui, le premier, officialise le terme « menhir », dans son ouvrage Origines gauloise et il avait écrit cet ouvrage en convalescence vers 1798 hez sa sœur au manoir de LA HAIE qui est à deux kilomètres du menhir du village du Cloitre.
A l' origine il y avait un autre menhir qui fut renversé et exploité par des carriers. selon P. Du Chatellier (1897). Il est le seul grand menhir élevé connu sur un ligne de crête et sur une ligne de faille géologique .Sa face plate qui détermine son orientation est dirigée vers le Gouffre du Diable comme celui de Kerampeulven .Il est situé dans l' alignement parfait des deux portes des Enfers des Monts d'Arrée: le Gouffre et le Forhan du Yeun Elez. ( dans ce conteste ,le second grand menhir disparu devait avoir sa face plate orientée vers les marais du Yeun-Elez.)
A 200 m de ce grand menhir du Cloître fut trouvée une petite lame de hache polie en métadolérite. Selon Le Men (1876-1877), Celle ci était exposée dans une classe de notre école des garcons au Huelgoat dans les années 1960.
La malédiction du menhir du Cloitre
Cette maison a été construite en 1978 par un artisan huelgoatain avec l'accord de l' administration et l' appui de ses copains élus majoritaires communistes du conseil municipal d' Huelgoat à la préfecture du Finistère
Le site du Menhir n'était pas protégé et n'était pas classé aux monuments historique , alors que la commune du Huelgoat soit dans le périmètre du Parc d' Armorique .
Durant ces trente années de stalinisme rural ambiant de nombreux sites exceptionnels naturels et archéologiques furent défigurés et détruits au nom du progrès , du nucléaire et du plein emploi. Leurs mépris de l'écologie ,de la protection de la nature, des religions, de la culture bretonne et de la langue bretonne étaient leurs Credo .La maison construite n'a pas porté bonheur a son propriétaire ,il prit quelque années plus-tard dans sa folie sa famille en otage avec son fusil de chasse et il dut la vendre après son divorce sa maison .les élections communales qui suivirent en 1983 , balayèrent les communistes..
Autre légende locale ,il avait été décidé lors d'un conseil municipal de déplacer ce menhir au bourg comme le monument au morts des huelgoatains . Vu l' ampleur de cette opération en travaux titanesques dans ces années 1920, cette idée farfelue fut abandonnée.
.Sa face plate qui détermine son orientation sacré est dirigée sur le puits sacré des enfers du Gouffre :
Erreur c'est celui du Cloitre!
Sa face plate qui détermine son orientation est dirigée vers le Goufre du DIABLE comme celui de Kerampeulven .Il est l’un des derniers grands menhirs du Néolitique dréssés de l' Occident , il date probablement de la fin du Bronze ancien en Europe Bronze ancien : 1500 av. J.-C. environ. Comme ceux de l’autre coté de la Manche de l’enceinte astronomique dont Stonehenge reste le symbole prestigieux. En Europe, les menhirs constituent l'une des formes caractéristiques du mégalithisme au Néolithique jusqu'à la fin du Chalcolithique. Jusqu'à récemment, les menhirs sont associés à la culture campaniforme qui occupait l'Europe à la fin du Néolithique et au début de l'âge du bronze, entre 4500 et 2500 ans avant notre ère. Certains travaux récents sur les mégalithes de Bretagne suggèrent une origine plus ancienne, jusqu'à 6000 ou 7000 ans avant notre ère[ (Le cairn de Barnenez, daté de 4 600 av. J.-C. du début du Néolithique breton, est l'une des plus anciennes tombes monumentales au monde)
Les Monts d'Arrée comptent de belles pierres dressées comme celles du Cloitre et de Kerelcun .Toutefois le menhir le plus fréquemment cité comme monument de l'Age du Bronze est celui de Kerampeulven à Berrien, sans doute à cause de sa forme nettement élaborée en fuseau et aussi de la proximité de la plus grande concentration de l’ occident de tumulus du Néolithique-moyen. Toutefois ce bloc de granité dressé de ses 6 m dans une partie basse, proche des sources (culte des eaux), alors que les tumulus les plus proches se trouvent sur les hauteurs des crêtes du Roc’h –Garec-koz de la rivière de Kerbizien au sud-ouest et que l’ enceinte sacrée du grand plateau des crêtes du Camp d’Artus se situe tout près au nord-est.
Il à trois faces .Sa face plate qui détermine son orientation sacré est dirigée vers le puits sacré des enfers le Gouffre du Diable. Ce menhir est dans l' alignement du Gouffre à la stèle christianisée de kroas - peulviny qui passe aussi par la Monjoie du Camp d' Artus. et celui du menhir de la grotte d' Artus.
Ces cartes postales de 1900 évoquent tous les mythes de la prolificité des Menhir de ce monde rural breton immuable qui a ses sources des fonds des âges de ces premiers hommes vivant ici du travail de la terre et de l' élevage de leurs troupeaux ici en Bretagne depuis plus de 7000 ans .
"Terminus " La divinité romaine de la stabilité et de la paix entre peuples est symbolisée par une borne. Le mot de pax est en effet apparenté au verbe pango , qui " planter en terre "enfoncer un pieux. Ce qui domine, c'est l'idée de stabilité , de durée .Cette stabilité (on pense au dieu Terminus , symbolisé par une borne de pierre qu'il est sacrilège de déplacer).
Un visage original du Tardiglaciaire en Bretagne la dernière phase du Pléistocène: les occupations aziliennes dans l’abri-sous-roche d'un des chaos de la vallée de la rivière de Kerbizien au Huelgoat